Bénéficier des solutions de défiscalisation, percevoir des revenus complémentaires, se constituer un patrimoine font partie des raisons motivant l'investissement locatif. Cependant, comme tout investissement, les obstacles à la réussite subsistent. À part les aléas de la location et les impayés, voici des points qui méritent d’être étudiés pour garantir la rentabilité de ce choix.
Points clés à considérer
Le choix du secteur géographique permettra à votre revenu locatif d’être stable. En effet, un taux de croissance d’une population en continu, une commune équipée d’infrastructures commerciales, des transports en commun existants dans le quartier sont à considérer. Pour une maison de plus de 3 pièces, assurez-vous de la présence d’une école ou d’une université à proximité. Renseignez-vous aussi sur l'assurance loyers impayés pour vous préparer à tout. Oubliez votre affect dans la sélection de votre bien. Pensez plutôt au besoin des clients. Optez pour la défiscalisation au lieu d’un grand rendement. Sur la base des placements classiques, il est convenable de choisir un taux de 3 % à 4 % pour celui-ci. Préférez un bon locataire pour éviter les impayés et la dégradation de l’immobilier en demandant des justificatifs. N’hésitez pas à demander une caution qui varie suivant qu’il s’agit d’une colocation ou une simple location. Question promoteur, sa notoriété est à examiner. Confiez à des spécialistes (agence immobilière, notaire ou des syndics) la gestion de votre bien pour optimiser la productivité économique.
Se protéger des aléas de la location et des impayés
Bien que la réussite dudit investissement réside dans les points ci-dessus, sécuriser son revenu locatif est impératif du fait que vous avez à débourser une charge fixe, quelle que soit la circonstance. Sur ce, la souscription d’un contrat d’assurance entre en jeu. À noter que pour une assurance loyers impayés, toutes les compagnies prévoient la prise en charge des éventuels frais de procédures. L’assurance « vacance locative » vous garantit le manque à gagner lorsque votre maison est vide. Au cas où vous ne seriez pas dédommagé en cas de dégradation du bien, l’assurance « dégradation locative » prend en charge les travaux de remise en état. L’assurance « Propriétaire Non Occupant » intervient en complément de l’assurance « habitation » du locataire en cas de défaut. Celle-ci couvre vos murs en cas d’incendie, des actes de vandalisme ou dégâts des eaux et également vos meubles si la location est meublée.
Quelle assurance choisir
Pour le choix, ne mettez pas trop d’importance sur le coût, car celui-ci est déductible des loyers, mais penchez-vous plutôt sur les délais de franchises/carence, le plafond et la durée d’indemnisation, les exclusions, les garanties sur option ou automatiquement incluses. A cet effet, il est important de bien s'informer sur les modalités d'une assurance loyers impayés.